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Bien choisir sa maternité

Comment bien choisir sa maternité ?

La grossesse est une étape importante de la vie et le choix de la maternité pour accueillir votre enfant est crucial. Mais comment trouver la maternité idéale ?

Saviez-vous que selon les dernières statistiques de l’INSEE, il y a eu environ 735 000 naissances en France en 2020 ? Il est donc primordial de bien se renseigner pour choisir une maternité qui réponde à vos besoins.

Dans cet article, nous allons vous guider pas à pas pour trouver la maternité la plus adaptée à vos attentes et à votre situation. Nous aborderons les aspects pratiques tels que l’emplacement ainsi que les critères plus personnels comme l’expérience de la maternité que vous souhaitez vivre. Grâce à ces conseils, vous serez en mesure de choisir la maternité répondant à vos exigences pour accueillir votre nouveau-né dans les meilleures conditions.

Critères et facteurs à considérer pour bien choisir sa maternité

Le choix d’une maternité est une décision qui ne doit pas être prise à la légère. En effet, l’expérience de l’accouchement peut être grandement affectée par le choix de l’établissement de santé. C’est pourquoi il est important de prendre le temps de bien réfléchir à ses besoins et ses attentes. Cette prise de décision se fait généralement après avoir pris en considération un certain nombre de critères que nous allons détailler. A noter également que c’est un cheminement et une décision qu’il est bien de faire et de prendre à deux. Si la maman est largement impliquée dans ce choix, le futur papa doit lui aussi y participer car ce choix va aussi l’impacter d’une manière ou d’une autre.

1. Situation géographique de la maternité et proximité avec le logement

Parmi les critères à prendre en compte, la situation géographique de la maternité est souvent l’un des premiers facteurs à considérer. Les futures mères doivent se demander si elles souhaitent privilégier une proximité avec leur domicile ou si elles sont prêtes à s’éloigner pour bénéficier d’un établissement offrant des services spécifiques. De même, la situation géographique est importante pour le papa qui se verra faire sans doute plusieurs allers et retours entre son domicile et la maternité après l’accouchement.

Dans les zones urbaines, il peut y avoir plusieurs maternités disponibles, mais dans les zones rurales, le choix peut être plus limité. Certaines maternités sont très demandées et il est donc important de réserver rapidement, tandis que d’autres ont moins de demandes et permettent de prendre le temps de réfléchir à son choix.

2. Classification des maternités : niveau 1, 2 et 3

Pour bien choisir une maternité, il est important de comprendre le système de classification en vigueur.

Depuis environ vingt ans, les autorités de santé ont réorganisé les établissements hospitaliers pour permettre à toutes les femmes d’accoucher dans des conditions de sécurité maximale et de donner à chaque bébé des soins adaptés à ses besoins.

Ainsi, les maternités sont maintenant classées en trois niveaux, du risque bas (niveau 1) au risque élevé (niveau 3), en sachant que de nombreuses structures de niveau 3 prennent également en charge les femmes à risque bas.

  • Les maternités de niveau 1 accueillent les grossesses « normales », celles qui ne semblent pas présenter de risque particulier, ce qui représente la grande majorité des femmes enceintes. Elles disposent d’un équipement adapté pour faire face à tous les cas de figure et ont pour mission de dépister les risques éventuels en cours de grossesse. Si nécessaire, elles orientent les futures mamans vers des maternités mieux adaptées, en relation étroite avec des maternités de niveau 2 ou 3. En cas d’accouchement difficile imprévu, elles peuvent parer à toutes les situations.

  • Les maternités de niveau 2 sont dotées d’un service de médecine néonatale ou de soins intensifs néonatals, soit sur place, soit à proximité. Elles peuvent assurer le suivi et l’accouchement d’une grossesse normale, mais également prendre en charge des grossesses plus compliquées (en cas de diabète gestationnel ou d’hypertension par exemple). Elles sont de plus en capacité d’accueillir des bébés prématurés de 33 semaines et plus nécessitant des soins, mais pas de prise en charge lourde sur le plan respiratoire. En cas de problème grave identifié au cours de l’accouchement, elles effectuent, dans les meilleurs délais, un transfert vers la maternité de niveau 3 la plus proche.

  • Les maternités de niveau 3 disposent d’une unité individualisée de soins intensifs ou d’un service de réanimation pédiatrique et maternelle. Elles sont spécialement habilitées à suivre les grossesses à risque (hypertension sévère, grossesse multiple…) et accueillir les prématurés de moins de 32 semaines, ainsi que les nouveau-nés nécessitant une surveillance intensive, voire des soins lourds. Les maternités de niveau 3 sont en contact avec les établissements de niveau 1 et 2 pour obtenir de l’aide si nécessaire. Bien que spécialisées dans les grossesses à risque, elles peuvent accueillir toute future maman qui le souhaite, même si la grossesse se déroule normalement.

3. Déterminer quel type d’accouchement souhaite-t-on au moment de choisir sa maternité

Il est courant dans la plupart des maternités de proposer un accouchement standard qui consiste à examiner la future maman dès son arrivée, la placer sous monitoring et lui administrer une péridurale sur demande. Des ocytociques sont également administrés par perfusion pour régulariser les contractions, suivis par la rupture de la poche des eaux par la sage-femme si cela ne se produit pas naturellement. Pendant le travail, la future maman peut rester assez sereine jusqu’à ce que la dilatation soit complète, moment où elle doit commencer à pousser sous la supervision de la sage-femme ou du gynécologue pour accueillir son bébé.

Cependant, certaines femmes souhaitent s’impliquer davantage dans leur accouchement et adoptent des stratégies personnalisées, comme retarder la pose de la péridurale ou la refuser complètement, afin d’avoir un accouchement moins médicalisé et plus naturel. Les sages-femmes peuvent par ailleurs proposer des méthodes antalgiques alternatives, telles qu’un bain chaud, la promenade ou l’utilisation d’un ballon, tout en restant ouvertes à un passage vers un accouchement plus médicalisé si nécessaire.

Pour préparer ce type d’accouchement, il est recommandé de rédiger un « projet de naissance » vers le quatrième mois de grossesse, lors de l’entretien prénatal. Cette pratique, originaire de Grande-Bretagne, encourage les femmes à écrire leurs souhaits et désirs pour l’accouchement, qui résultent ensuite d’une négociation entre l’équipe obstétricale et le couple pour une prise en charge personnalisée.

Le projet de naissance est discuté avec l’équipe sur des points précis, tels que l’évitement d’une épisiotomie si possible, la possibilité de mobilité pendant le travail et le droit de garder le bébé sur soi après la naissance et attendre que le cordon ombilical ait fini de battre avant de le couper. Cependant, il y a des points non négociables, comme l’auscultation intermittente du rythme cardiaque fœtal (monitoring), l’examen vaginal périodique par la sage-femme, la pose d’un cathéter et l’administration d’ocytocines à la mère au moment de la délivrance pour réduire le risque d’hémorragie, et toutes les mesures d’urgence prises par l’équipe médicale en cas de besoin.

Étapes et démarches à effectuer dans le choix de sa maternité

Lorsqu’on cherche une maternité, il est important de suivre certaines étapes clés.

La préparation à l’accouchement

Tout d’abord, informez-vous sur les préparations à l’accouchement dès le deuxième trimestre de grossesse. La Sécurité sociale prend en charge huit séances à partir du sixième mois, qui enseignent des techniques de relaxation pour soulager le dos, le périnée, et pour se familiariser avec les différentes phases de l’accouchement. La préparation n’est pas obligatoire, mais elle est fortement recommandée pour mieux gérer la douleur et combattre les angoisses.

Les besoins post-accouchement

Ensuite, réfléchissez à vos besoins après la naissance de votre enfant pour choisir le séjour qui vous convient le mieux. Si vous envisagez d’allaiter, renseignez-vous sur les sages-femmes spécialement formées pour l’aide à l’allaitement, leur disponibilité et leur soutien.

Les petits plus qui font la différence

Il est également important de prendre en compte d’autres éléments tels que les types de chambres proposées, la présence d’un lit pour le père, le nombre d’intervenants en suites de couches, la présence d’une nursery, les gestes essentiels de puériculture, et la disponibilité des conseils la nuit.

Se familiariser avec le lieu et le personnel

Enfin, visitez la maternité pour découvrir l’équipe et les prestations proposées. N’hésitez pas à demander des informations sur le personnel qui sera présent le jour de l’accouchement, la possibilité de bénéficier de la péridurale et de bouger, ainsi que la politique de la maternité en matière d’allaitement.

Assurez-vous aussi d’avoir un bon contact avec le personnel et ne vous privez pas de chercher un autre établissement si vous n’êtes pas satisfait(e). L’objectif est de passer quelques jours agréables vous aidant à récupérer au mieux et de bien démarrer votre nouvelle vie de jeune maman.

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